quinta-feira, 6 de janeiro de 2011

relatório terceiro dia audiência preliminar c. murray

[Jour 03] - Audience préliminaire de Conrad Murray concernant la mort de Michael Jackson

Rappel : Conrad R. Murray, 57 ans, qui était le médecin de Michael Jackson au moment de sa mort, fait face à la justice qui l'accuse d'homicide involontaire. Les audiences préliminaires ont débuté le 4 janvier ; elles visent à déterminer si un procès est nécessaire. Six témoins sont déjà venus à la barre : Kenny Ortega, Michael Amir et Faheem Muhammad le premier jour, Alberto Alvarez, Kai Chase et Richard Senneff le deuxième jour.

18h30 (heure française), 9h30 (heure locale) - L'audience du jour devait commencer à 9h15. Selon CNN, Katherine et LaToya sont présentes dans la salle d'audience. Ce matin, le secouriste Richard Senneff, qui est intervenu au domicile de Michael Jackson le jour de sa mort après avoir reçu un appel d'urgence d'Alberto Alvarez, devrait poursuivre son témoignage à la barre.




10h45 (heure locale) - L'audience a commencé avec un peu de retard ce matin (une dizaine de minutes). C'est maintenant l'heure de la pause matinale. Le secouriste Richard Senneff est revenu à la barre pour la suite du contre-interrogatoire. Il a expliqué qu'après trois injections de substances destinées à stimuler l'activité cardiaque de Michael Jackson, celui-ci ne montrait toujours aucun signe de vie. Conrad Murray a tenu à ce que la réanimation soit poursuivie (pose d'une voie centrale, etc), prétendant qu'il percevait un pouls fémoral (qu'il a été le seul à sentir). Or, certains de ces actes de réanimation ne peuvent être accomplis que dans un cadre hospitalier (les équipes d'urgence ne disposant pas de tout le matériel nécessaire) si bien que le transfert de l'artiste à l'hôpital UCLA a été ordonné. Le secouriste a quitté la chambre avant Conrad Murray et celui-ci est remonté chercher ses affaires pendant que l'équipe de secours installait Michael Jackson dans l'ambulance.

Senneff a affirmé qu'à l'instar de Murray, il ne souhaitait pas abandonner la réanimation malgré les conseils de l'hôpital UCLA, joint par téléphone, qui indiquait qu'il fallait prononcer le décès. Il a déclaré qu'ils avaient tenté l'impossible pour réanimer l'artiste, non pas parce qu'il était célèbre mais "parce que c'était le fils de quelqu'un".

En arrivant à l'hôpital, ils ont tenté de dissimuler l'identité de Michael Jackson du mieux possible, de nombreux paparazzi et curieux ayant tenté de suivre et photographier l'ambulance. "C'était le cirque dehors. C'était incroyable", a-t-il raconté, ajoutant que le conducteur de l'ambulance avait eu du mal à quitter la propriété de Michael Jackson en raison de la présence d'un bus de touristes à proximité et de divers photographes. Un caméraman, apercevant l'ambulance, s'est mis à courir derrière en braquant sa caméra contre la vitre. Le secouriste est resté sur place, à l'hôpital, et a fini par apprendre le décès de l'artiste.

Au terme de ce contre-interrogatoire, l'accusation a souhaité effectuer de nouveau un interrogatoire direct pour approfondir le témoignage : au cours de celui-ci, Senneff a répété que Michael Jackson était pâle et maigre et qu'il semblait déjà mort. Il a ajouté que la présence du médecin, ajoutée au matériel médical disposé dans la chambre (pied à perfusion, etc) lui avait semblé inhabituelle, tout comme l'intraveineuse insérée dans la jambe de l'artiste. Il a répété que selon lui, Michael Jackson était mort depuis "20 à 60 minutes" avant son arrivée. L'avocat de Conrad Murray est alors intervenu car les horaires jouent un rôle clé dans l'affaire : il a fait admettre par Senneff que Michael Jackson avait pu effectuer son arrêt cardiaque à 12h05.

Au terme du témoignage de Senneff, un second secouriste s'est présenté à la barre (Martin Blount). Il appartenait à la même équipe qui est intervenue au domicile de Michael Jackson le jour de sa mort. Il a expliqué en quelques mots qu'il exerçait cette profession depuis 11 ans et avait également une expérience de pompier. En arrivant chez Michael Jackson, il a été accueilli par Conrad Murray qui "transpirait abondamment" et avait l'air "paniqué". Ils ont immédiatement déplacé le corps de l'artiste dans un endroit de la chambre leur donnant davantage d'espace pour intervenir. Blount a confirmé que Conrad Murray n'avait pas évoqué le propofol lorsqu'il a été questionné sur les médicaments donnés à Michael Jackson, il a simplement déclaré que l'artiste était traité pour une déshydratation et que cela expliquait la présence de l'intraveineuse. Selon le médecin, Michael Jackson était inconscient depuis une minute lorsque les secours ont été appelés.

Blount a expliqué les actions réalisées pour tenter de porter secours à Michael Jackson : insertion d'un tube endo-trachéal pour lui insuffler de l'oxygène et recherche d'une veine dans le bras pour lui injecter les médicaments nécessaires (l'intraveineuse de la jambe ne semblant pas totalement fonctionnelle). Selon lui, tout comme l'affirmait Senneff, Michael Jackson était déjà mort à ce stade. Un autre secouriste lui a injecté des stimulants cardiaques dans la jugulaire. Martin Blount a constaté plusieurs détails ou incohérences qui ont attiré son attention : la présence de flacons de lidocaïne (anesthésique utilisé notamment pour pallier à la douleur occasionnée par l'injection de propofol), pour commencer ; la présence d'un étui pénien ; d'autre part, à un moment donné, Murray leur a proposé une seringue hypodermique (ce qui a paru étrange au secouriste dans la mesure où le médecin avait affirmé ne pas avoir donné de médicaments à Michael Jackson, d'autant que la seringue avait un calibre important ; les secouristes auraient refusé de s'en servir).

Alors que les secours effectuaient ces tentatives de réanimation, Conrad Murray s'est mis à ramasser trois flacons de lidocaïne sur le sol de la chambre et les a glissés dans un sac. "Avez-vous revu ces flacons ?", a demandé le procureur adjoint David Walgren. "Non, Monsieur". A aucun moment Blount n'a constaté l'existence d'un pouls alors que Murray affirmait avoir senti un pouls fémoral.

Blount a ensuite fait l'objet d'un contre-interrogatoire, au cours duquel il a confirmé ses propos précédents et reconnu que les secours avaient dû s'y prendre à trois reprises pour trouver une veine dans le bras de Michael Jackson. L'intervention de l'avocat de Murray visait à savoir si ces difficultés pouvaient s'expliquer par l'existence d'une addiction aux médicaments chez l'artiste. Blount a répondu que parfois, il était effectivement difficile de trouver une veine chez les personnes souffrant d'une addiction mais que ce n'était pas systématiquement le cas.

L'accusation est de nouveau intervenue par la suite pour faire une reprise du témoignage et Blount a déclaré que la difficulté à trouver une veine pouvait s'expliquer par une autre cause : le fait que lorsqu'une personne fait un arrêt cardiaque, les veines tendent à se rétrécir dans la mesure où le sang n'y circule plus. Il devient donc plus difficile de piquer le patient.

11h50 (heure locale) - Deux nouveaux témoins sont passés à la barre, appartenant à deux compagnies téléphoniques auprès desquelles Conrad Murray avait souscrit des abonnements téléphoniques (ATT et Sprint Nextel). Leur témoignage de la matinée a essentiellement souligné le fait que Conrad Murray avait passé de nombreux appels et envoyé de multiples SMS tout au long de la nuit du 24 au 25 juin 2009 ainsi que pendant la matinée (au total, près d'une dizaine pendant la nuit et plus d'une quinzaine au cours de la matinée). Les témoins se sont principalement attachés à décrire la durée des appels et les horaires auxquels ils ont été passés ainsi que le dispositif technique permettant d'identifier l'émission/la réception d'appels ou de données.

Ils ont ainsi expliqué que toute utilisation d'un téléphone (appel, SMS, envoi d'e-mails, connexion à Internet, au WAP, etc) était enregistrée dans leurs fichiers, sans distinction, qu'il s'agisse d'une émission ou d'une réception, accompagnée de quelques paramètres (durée de l'appel, poids des données échangées, etc). La facture du client permet ensuite de distinguer s'il s'agit d'un appel/message entrant ou sortant.

Parmi les utilisations "significatives" par leur horaire, leur durée ou leur destinataire, on note un appel de plus de 20 minutes reçu à 10h29. A 10h34, un appel passé de 8 minutes. A 11h18, un appel de plus d'une demi-heure. A 12h03 et 12h04, Murray a envoyé des SMS à une personne située au Texas. Il a également passé un appel à sa petite amie, Nicole Alvarez, à 13h08 (heure différente de celle qui avait circulé dans la presse, qui avait affirmé que c'était pendant la conversation avec elle que Conrad Murray avait lâché subitement le téléphone en réalisant que l'état Michael Jackson s'était aggravé). L'appel en question aurait été passé, d'après les horaires, alors que Conrad Murray se trouvait dans l'ambulance emmenant Michael Jackson à l'hôpital. Martin Blount avait mentionné dans son témoignage que le médecin avait effectivement sorti son téléphone pour passer un court appel.

Des données ont été envoyées depuis son téléphone à 12h15 et 12h18 ainsi qu'un texto à 12h53 et de nombreux autres messages. Parmi les appels passés dans les cinq heures précédant la mort de Michael Jackson, on note un échange téléphonique avec son cabinet de Las Vegas, sa clinique de Houston, l'un de ses employés et un autre médecin.

Le contre-interrogatoire a été très axé sur des aspects techniques mais a permis d'apprendre qu'il était possible de récupérer le contenu de SMS et de messages vocaux sur un téléphone ; Harry Daliwal, l'un des témoins, n'a pas été en mesure d'expliquer la procédure technique, qu'il maîtrisait mal.

11h50-13h15 (heure locale) - L'audience est suspendue le temps du déjeuner.

14h45 (heure locale) - Le premier témoin de l'après-midi a été le Dr Cooper, médecin à l'hôpital UCLA, qui a prononcé le décès de Michael Jackson le 25 Juin 2009 aux Urgences. Elle a expliqué avoir été informée par un appel radio qui lui a été relayé par une infirmière qu'un patient en arrêt cardiaque depuis 12h18 (heure approximative fournie) ne présentait aucun signe d'activité cardiaque. Elle a alors ordonné à 12h57 de prononcer le décès du patient en question (à ce stade, Michael Jackson se trouvait toujours dans sa propriété d'Holmby Hills).

Lorsqu'il a finalement été décidé de transporter l'artiste à l'hôpital, elle a accueilli l'équipe sur place et a questionné le Dr Murray, qui lui a affirmé que Michael Jackson n'avait pas de problème de santé mais qu'il souffrait simplement d'insomnie, de déshydratation et de problèmes urinaires. Interrogée sur la présence de l'étui pénien, le Dr Cooper a expliqué que son usage était préconisé en cas d'incontinence ou lorsqu'une personne était placée sous sédatifs. Conrad Murray n'a pas mentionné l'administration de propofol et a affirmé avoir été témoin de l'arrêt cardiaque. Le Dr Cooper lui a donc posé quelques questions pour savoir si Michael Jackson avait eu des symptômes annonciateurs de cet arrêt (douleurs dans la poitrine, qui auraient pu indiquer un infarctus). Aucun, selon le médecin.

Le Dr Cooper a rendu les mêmes conclusions que les secours : au vu de l'examen du corps, Michael Jackson était clairement décédé à son arrivée à l'hôpital. L'équipe a néanmoins essayé de le réanimer sans succès. A 14h26, elle a décidé de mettre un terme à ces tentatives et de prononcer le décès. Un échantillon sanguin a été prélevé.

Le médecin a ajouté qu'elle n'avait jamais été confrontée à une situation où une anesthésie était réalisée au domicile d'un patient. Par contre, dans le contexte d'une hospitalisation (et en hôpital de jour), elle y a déjà été confrontée (par exemple pour la sédation lors d'une intervention chirurgicale ou dans le cas d'un coma artificiel).

Le contre-interrogatoire est reparti du même thème : le Dr Cooper a donc poursuivi en expliquant qu'elle avait déjà administré du propofol à certains patients. Elle a confirmé avoir initialement prononcé le décès à 12h57. La raison pour laquelle elle a tenté la réanimation tient au fait que Conrad Murray lui a affirmé avoir perçu un pouls chez Michael Jackson. Dans le doute, elle a souhaité examiner le patient. A titre personnel, elle n'a jamais enregistré d'activité cardiaque à l'hôpital. Le Dr Cooper a noté qu'il arrivait parfois que des observateurs perçoivent un pouls à tort.

Elle a également détaillé les propos de Murray affirmant qu'il avait assisté à l'arrêt cardiaque : le médecin lui aurait dit qu'il avait vu Michael Jackson arrêter de respirer et qu'il s'était mis immédiatement à lui faire le massage cardiaque. Elle ne l'a pas davantage questionné sur le sujet.

J. Michael Flanagan, l'avocat de Murray, l'a également interrogée sur les doses de propofol conseillées pour un patient de 61.7 kg. Elle a répondu qu'elle commencerait par une dose de 60 mg (rappelons que Conrad Murray affirme n'avoir administré que 25 mg). Selon elle, un dosage de 25 mg déclencherait 5 à 10 minutes de sédation maximum mais elle a précisé que cela pouvait varier un peu d'un patient à l'autre.

L'accusation a ensuite repris la parole, questionnant notamment le médecin sur la surveillance nécessaire lorsqu'un patient était placé sous sédation au propofol. Le Dr Cooper a expliqué qu'il était nécessaire de contrôler les paramètres respiratoires et cardiaques et de laisser en permanence une personne sur place pour qu'elle surveille le patient.

Le témoin suivant, Thao Nguyen, s'est ensuite présenté à la barre. Il s'agissait d'une cardiologue travaillant dans le service de soins intensifs de l'hôpital, appelée en renfort pour tenter de réanimer Michael Jackson aux urgences. Elle a elle aussi questionné Murray à partir de 13h35 pour savoir ce qui s'était passé. Là encore, ce dernier n'a pas mentionné le propofol. Il a simplement reconnu avoir donné au patient des sédatifs pour l'aider à dormir (sans mentionner un quelconque cocktail de médicaments). Il a été incapable de fournir une estimation du temps écoulé entre l'administration des médicaments et l'arrêt respiratoire du patient. La cardiologue a alors expliqué à Murray qu'elle allait tenter la "manœuvre de la dernière chance" en installant une pompe intra-aortique à Michael Jackson pour tenter de faire repartir son coeur. Si la manœuvre échouait, le décès serait prononcé.

16h00 (heure locale) - Après la pause de l'après-midi, le contre-interrogatoire de la cardiologue a eu lieu. Elle a expliqué que le sédatif dont Murray a reconnu l'utilisation était utilisé pour lutter contre l'anxiété et faciliter l'endormissement. Murray a reconnu en avoir donné 4 mg à Michael Jackson. Pour sa part, Thao Nguyen se serait contentée d'une dose d'1 mg pour commencer, éventuellement 2 mg (ce paramètre dépendant de l'historique médical du patient et de son éventuel usage antérieur de la substance). La cardiologue a éprouvé quelques difficultés à répondre aux questions posées par Maître Flanagan car il lui soumettait des scénarios médicaux hypothétiques, auxquels elle a rétorqué qu'il lui manquait beaucoup de paramètres pour répondre.

Questionnée sur l'état psychologique apparent de Conrad Murray, Thao Nguyen l'a décrit comme "effondré" à en croire "l'expression de son visage". Selon elle, leur conversation a duré environ 2 minutes. Elle a ensuite fait appel à un autre médecin pour l'aider à mettre en place la pompe à ballonnet intra-aortique et a expliqué que ce dispositif visait à pallier à une défaillance cardiaque mais ne pouvait pas contrer les effets d'un médicament.

Le dernier témoin de la journée a été un enquêteur de la division Vol-Homicide de Los Angeles, Dan Myers, qui a plus particulièrement évoqué les appels téléphoniques passés par Conrad Murray. Il a confirmé les propos des employés des deux compagnies téléphoniques intervenus précédemment, en expliquant que le médecin possédait deux téléphones, dont il a étudié l'activité sur une période de 24h (correspondant à la journée du 25 juin), afin d'identifier les personnes avec qui Murray avait été en contact ce jour là. Voici les appels mentionnés (Note : il est possible que cette liste comporte des omissions) :
- A 7h01, un appel émis vers un dénommé Andrew Butler, qui a déclaré être un patient et ami du Dr Murray lorsqu'il a été contacté par les enquêteurs. L'homme ne se souvenait pas avoir été appelé par Murray ce jour là.
- A 8h49, un appel reçu d'une femme, Mme Guild, qui a également déclaré être une patiente et amie de Conrad Murray. Celle-ci a déclaré aux enquêteurs qu'elle avait reçu un message de Murray l'informant qu'il ne serait pas à son cabinet (rappel : quelques semaines avant la mort de Michael Jackson, Murray avait transmis un message à tous ses patients les informant qu'il interrompait ses activités quelques temps), elle avait décidé de l'appeler ce jour là pour en savoir plus.
- A 9h23, il a reçu un appel d'une jeune femme qui, contactée par les enquêteurs, a déclaré que Murray était le père de l'une de ses amies californiennes.
- Il a ensuite eu une conversation téléphonique avec un numéro correspondant à sa clinique de Houston (Texas).
- A 10h22, il a reçu un appel court (2 minutes) d'un médecin au sujet d'un patient que le Dr Murray avait traité deux mois plus tôt. Le médecin s'apprêtait à opérer le patient et voulait connaître les médicaments qui lui avaient été prescrits par Murray. Ce dernier a fourni les informations demandées avant de raccrocher.
- Un appel a ensuite été passé par Murray à son assistante. Jointe par les enquêteurs, elle a affirmé que le médecin ne lui avait pas semblé inattentif.
- A 11h07, un deuxième appel très bref a été passé depuis ce numéro.
- A 11h18, un appel long a été passé (plus d'une demi-heure). Les enquêteurs ont identifié que le numéro correspondait au cabinet de Murray à Las Vegas.

D'autres appels ont suivi, montrant que Conrad Murray avait contacté certains de ses patients. L'appel à Michael Amir a eu lieu à 12h12. A 13h08, Murray a par ailleurs contacté sa petite amie, Nicole Alvarez, avec qui il a eu un enfant.

L'audience s'est achevée sur ce témoignage. Notez qu'en l'absence de transcription précise des audiences, il est envisageable que certaines erreurs de retranscription figurent dans ce compte-rendu concernant les horaires exacts des appels.

Source : ElusiveShadow.com / Divers (TMZ, CNN, ABC, etc).

.......................
TRADUÇÃO



[Dia 03] - Audiência Preliminar Conrad Murray na morte de Michael Jackson

Lembrete: R. Conrad Murray, 57 anos, que era o médico de Michael Jackson na época de sua morte, enfrenta a justiça sob a acusação de homicídio culposo. As audiências preliminares começaram em 04 de janeiro que visam determinar se um julgamento é necessário. Seis testemunhas já chegaram ao bar: Kenny Ortega, Michael e Amir Muhammad Faheem no primeiro dia, Alberto Alvarez, Richard Chase e Kai Senneff o segundo dia.

18:30 (horário da França), 09:30 (Hora local) - A audiência do dia era para começar às 9h15. Segundo a CNN, Katherine e LaToya estão presentes no tribunal. Esta manhã, Richard socorrista Senneff, que falava na casa de Michael Jackson no dia em que morreu depois de receber uma chamada de emergência Alberto Alvarez, deve continuar o seu testemunho no comando.




10:45 (Hora local) - A audiência começou com um pouco esta manhã, tarde (dez minutos). Agora é a hora do intervalo da manhã. O socorrista Senneff Richard voltou para o bar para o resto da cons-exame. Ele explicou que após três injeções de substâncias para estimular a atividade cardíaca de Michael Jackson, ainda não mostrou nenhum sinal de vida. Conrad Murray insistiu que continua CPR (colocação de uma linha central, etc), alegando que ele recebeu um pulso femoral (foi o único a sentir). No entanto, alguns destes atos de reanimação pode ser realizada em ambiente hospitalar (equipes de emergência não têm todos os equipamentos necessários) para que a transferência do artista no hospital UCLA já foram encomendados. O salvador saiu da sala antes de Conrad Murray e subiu para recolher seus pertences, enquanto a equipe de resgate estava instalando Michael Jackson na ambulância.

Senneff disse que, como Murray, ele não queria abandonar o conselho, apesar de reanimação do hospital da UCLA, contatado por telefone, que indicou a necessidade de decretar a morte. Ele disse que tinha tentado de tudo para reanimar o artista, não porque ele era famoso, mas "porque era filho de alguém."

Chegando ao hospital, tentaram ocultar a identidade de Michael Jackson da melhor forma possível, muitos paparazzi e curiosos que tentavam acompanhar e fotografar a ambulância. "Foi fora do circo. Foi inacreditável", contou, acrescentando que o motorista da ambulância teve dificuldades para deixar a propriedade de Michael Jackson por causa da presença de um ônibus de turistas proximidade e de diversos fotógrafos. Um cinegrafista viu a ambulância começou a correr atrás apontando sua câmera contra o vidro. O socorrista ficou para trás no hospital e, finalmente, saber da morte do artista.

No final desta cons-exame, a promotoria queria fazer mais questionamento direto para aprofundar a história: durante uma, Senneff reiterou que Michael Jackson estava pálida e magra e parecia que já estava morto. Ele acrescentou que a presença de médicos, equipamentos médicos adicionado na câmara (pólo IV, etc) parecia incomum, como o IV inserido na perna do artista. Ele repetiu sua opinião de que Michael Jackson havia morrido de "20 a 60 minutos" antes de sua chegada. Advogado da Conrad Murray, em seguida, falou por horas a jogar um papel chave no processo: ele admitiu que Senneff por Michael Jackson pode ganhar seu coração parar às 12h05.

Após o depoimento de Senneff, um segundo socorrista apareceu no bar (Martin Blount). Ele pertencia à mesma equipe que entrou na casa de Michael Jackson no dia da sua morte. Ele explicou rapidamente que ele era um advogado que exerce há 11 anos e também teve experiência como bombeiro. Michael Jackson chegou em casa, ele foi saudado por Conrad Murray "suando em bicas" e parecia "pânico". Eles imediatamente moveu o corpo do artista em uma sala que dá mais espaço para responder. Blount confirmou que Conrad Murray não mencionar quando o propofol foi questionada sobre a droga dada a Michael Jackson, ele simplesmente disse que o artista estava sendo tratado por desidratação e que isso explica a presença de intravenosa . Segundo o médico, Michael Jackson estava inconsciente por um minuto, quando os socorristas foram chamados.

Blount explicou as medidas tomadas para tentar resgatar Michael Jackson: a inserção de um tubo endotraqueal para infundir-lo com oxigênio e encontrar uma veia no braço para injetar a medicação necessária (por via intravenosa perna não parecia totalmente funcional). Segundo ele, como Senneff disse Michael Jackson já estava morto neste momento. Outro socorrista tem injetado na jugular estimulantes cardíacos. Martin Blount encontrados vários detalhes ou inconsistências que chamou sua atenção: a presença de frascos de lidocaína (um anestésico utilizado principalmente para aliviar a dor causada pela injeção de propofol), para começar, a presença de uma bainha do pênis d Além disso, em um ponto, Murray ofereceu-lhes uma seringa hipodérmica (que pareceu estranho a primeiros socorros, na medida em que o médico havia dito não ter dado a droga a Michael Jackson, especialmente no que havia uma seringa grande calibre, os socorristas se recusaram a usá-lo).

Ao realizar estas tentativas de resgate na ressuscitação, Conrad Murray começou a pegar três frascos de lidocaína no chão da câmara, e caiu em um saco. "Você já viu essas garrafas?", Perguntou o vice-procurador David Walgren. "Não, senhor." Em nenhum momento Blount encontrou a existência de um pulso, enquanto Murray alegou ter sentido um pulso femoral.

Blount foi então submetido a uma cons-exame, durante o qual ele confirmou suas declarações anteriores e admitiu que a redução teve que fazer isso três vezes para encontrar uma veia do braço de Michael Jackson. A intervenção do advogado Murray era saber se essas dificuldades podem ser explicadas pela existência de uma dependência de drogas no artista. Blount respondeu que às vezes era realmente difícil encontrar uma veia em pessoas que sofrem de dependência, mas não foi sempre o caso.

A acusação é novamente interveio mais tarde para a retomada do depoimento e Blount disse que a dificuldade em encontrar uma veia poderia ser explicado por outra causa: o fato de que quando alguém entra em parada cardíaca, as veias tendem a diminuir desde que o sangue não circula. Torna-se mais difícil de estourar o paciente.

11:50 (Hora local) - Duas novas testemunhas foram para o bar de duas empresas de telefonia com o qual Conrad Murray tinha subscrito assinaturas de telefone (ATT ea Sprint Nextel). Seu testemunho esta manhã basicamente disse que Conrad Murray passou muitos telefonemas e mensagens de texto enviadas numerosas ao longo da noite de 24 a 25 de junho de 2009 e durante a manhã (de um total de cerca de uma dúzia de noite, mais de uma dúzia de manhã). As testemunhas são principalmente focadas em descrever a duração das chamadas e as horas que eles foram embora eo dispositivo técnico que identifica as chamadas de transmissão / recepção ou dados.

Eles têm, assim, explicou que o uso de um telefone (chamada, SMS, envio de e-mails, acesso à Internet, WAP, etc) foi registrada em seus arquivos, sem distinção, se um emissão ou recepção, juntamente com alguns parâmetros (duração da chamada, o peso dos dados trocados, etc.) O projeto do cliente é usada para distinguir se uma chamada / mensagem de entrada ou de saída.

Entre os usos "significativa" de sua programação, a sua duração ou destino, houve uma chamada recebida mais de 20 minutos às 10:29. Às 10:34, um telefonema foi de 8 minutos. Às 11:18, um apelo por mais de meia hora. Em 00:03 24:04 ET, Murray enviado SMS para uma pessoa no Texas. Ele também passou uma chamada para sua namorada, Nicole Alvarez, em 01:08 (horário do leste diferente do que havia circulado na imprensa, que tinha afirmado que era durante a conversa com ela que Conrad Murray tinha deixado cair o telefone de repente percebendo que o estado de saúde piorou Michael Jackson). A chamada em questão foi aprovada, de acordo com horários, enquanto Conrad Murray estava na ambulância, tendo Michael Jackson para o hospital. Martin Blount havia mencionado em seu depoimento que o médico tinha realmente pegou seu telefone para fazer uma chamada curta.

Os dados foram enviados a partir de seu telefone e 24:18 às 12:15 e uma mensagem de texto às 12:53 e muitas outras mensagens. Entre as chamadas feitas dentro de cinco horas antes da morte de Michael Jackson, houve uma conversa telefônica com seu escritório em Las Vegas, sua clínica, em Houston, um dos seus empregados e outro médico.

A cons-exame era muito focada em aspectos técnicos, mas aprendi que era possível recuperar o conteúdo de mensagens SMS e de voz em um telefone; Daliwal Harry, uma das testemunhas, não foi capaz de explicar o procedimento técnico, dominou mal.

11:50 - 13:15 (Hora local) - Recesso hora do almoço.

14:45 (Hora local) - A primeira testemunha da tarde foi o Dr. Cooper, médico do hospital da UCLA, que pronunciou a morte de Michael Jackson 25 de junho de 2009 para ER. Ela disse que ele foi informado por uma chamada de rádio que foi transmitido a ele por uma enfermeira que um paciente em parada cardíaca, pois (tempo aproximado incluído) 24:18 não mostrou sinais de atividade cardíaca. Ela então ordenou à 12h57 pronunciar a morte do paciente em questão (neste momento, Michael Jackson ainda estava em sua propriedade de Holmby Hills).

Quando foi finalmente decidiu levar o artista para o hospital, ela congratulou-se com a equipe no local e questionou o Dr. Murray, que disse que Michael Jackson não tem um problema de saúde, mas que ele simplesmente sofria de insônia, desidratação e problemas urinários. Questionado sobre a presença da bainha do pênis, o Dr. Cooper explicou que seu uso era recomendado em casos de incontinência ou quando uma pessoa estava sob sedação. Conrad Murray não mencionou a administração de propofol e disse ter testemunhado a parada cardíaca. Dr. Cooper, então, pediu-lhe algumas perguntas sobre se Michael Jackson tinha sido sinais de advertência de que caso (dor no peito, o que poderia indicar um ataque cardíaco). Nenhum, de acordo com o médico.

Dr. Cooper fez as mesmas conclusões que o resgate: tendo em conta o exame do corpo, Jackson estava claramente morto na chegada ao hospital. No entanto, a equipe tentou reanimá-lo, sem sucesso. Em 2:26, ela decidiu pôr um fim a essas tentativas e morte pronunciar. Uma amostra de sangue foi colhida.

O médico disse que nunca tinha enfrentado uma situação em que a anestesia foi realizada na casa de um paciente. Por contras no âmbito de um hospital (e hospital de dia), ela já enfrentou (por exemplo, para sedação durante a cirurgia ou no caso de um coma).

A cons-exame é deixado o mesmo tema: o Dr. Cooper, em seguida, passou a explicar que ela tinha administrado propofol em alguns pacientes. Ela confirmou que ela inicialmente pronunciada morte em 12:57. A razão pela qual ela tentou reanimá-lo é que Conrad Murray disse que tinha recebido um pulso de Michael Jackson. Quando em dúvida, ela queria olhar para o paciente. Pessoalmente, nunca gravou a atividade cardíaca no hospital. Dr. Cooper observou que, por vezes, os observadores percebem um pulso errado.

Ela também detalhou as observações de Murray dizendo que ele havia testemunhado uma parada cardíaca: o médico disse que ele tinha visto Michael Jackson parou de respirar e teve imediatamente o colocou massagem cardíaca . Ela não questionou ainda sobre o assunto.

J. Michael Flanagan, advogado de Murray, também questionou as doses recomendadas de propofol para um paciente de 61,7 kg. Ela disse que iria começar com uma dose de 60 mg (lembre-se que Conrad Murray afirma ter administrado 25 mg). Segundo ela, uma dosagem de 25 mg gatilho 5 a 10 minutos de sedação máxima, mas disse que isso pode variar de um paciente para outro.

A acusação, em seguida, retomou a palavra, incluindo a questionar o médico sobre o acompanhamento necessário quando um paciente foi sedado com propofol. Dr. Cooper explicou que era necessário para monitorar os parâmetros respiratórios e cardíacos e deixar uma pessoa no lugar de modo permanente que acompanha o paciente.

A próxima testemunha, Thao Nguyen, foi então apresentado no leme. Foi um cardiologista que trabalham na UTI do hospital, chamou reforços para tentar reanimar Michael Jackson às emergências. Ela também questionou Murray, de 13:35 para descobrir o que havia acontecido. Novamente, ele não mencionou o propofol. Ele apenas admitiu que ele deu ao paciente com uso de sedativos para ajudar a dormir (para não mencionar qualquer cocktail de drogas). Ele foi incapaz de fornecer uma estimativa do tempo decorrido entre a administração do fármaco e do paciente parada respiratória. O cardiologista explicou então a Murray, que ela iria tentar a "manobra de último recurso", instalando uma bomba intra-aórtico Michael Jackson para tentar reiniciar o seu coração. Se a manobra não, a morte é pronunciada.

16:00 (Hora local) - Depois de uma pausa da tarde, a cons-exame do cardiologista ocorreu. Ela explicou que o sedativo Murray reconheceu que o recurso foi utilizado para a luta contra a ansiedade e facilitar o sono. Murray admitiu ter dado 4 mg de Michael Jackson. Por seu lado, Thao Nguyen contentou-se com uma dose de 1 mg para iniciar, possivelmente 2 mg (este parâmetro depende da história clínica do paciente e seu possível uso anterior da substância). O cardiologista tem tido algumas dificuldades em responder às questões colocadas pelo Sr. Flanagan, porque ele apresentou médica cenários hipotéticos, ao que ela respondeu que não tinha um monte de parâmetros para atender.

Questionado sobre o aparente estado mental de Conrad Murray, Thao Nguyen foi descrito como "colapso" acreditar "a expressão em seu rosto." Segundo ela, a conversa durou cerca de 2 minutos. Ela então chamou um outro médico para ajudar a montar a bomba de balão intra-aórtico e explicou que esse dispositivo foi projetado para compensar a insuficiência cardíaca, mas não conseguiu contrariar os efeitos de uma droga.

A última testemunha do dia foi um pesquisador da Divisão de Homicídios Vol-Los Angeles, Dan Myers, que mencionou especialmente as chamadas feitas por Conrad Murray. Ele confirmou as declarações de funcionários de ambas as companhias telefónicas anteriores, explicando que o médico tinha dois celulares, que estudou a actividade durante um período de 24 horas (correspondentes aos 25 de junho) para identificar Murray pessoas com quem tinha estado em contato naquele dia. Aqui os recursos listados (Nota: É possível que esta lista contém omissões):
- No 07:01, uma ligação feita a um homem chamado Andrew Butler, que relataram ser um paciente e amigo do Dr. Murray, quando ele foi contactado pelos investigadores. O homem não me lembro de ter sido chamado por Murray naquele dia.
- No 8:49, uma chamada recebida de uma mulher, a Sra. Guild, que também relatou ter sido um paciente e amigo Conrad Murray. Ele disse aos investigadores que tinha recebido uma mensagem informando que Murray não teria em seu gabinete (lembrete: poucas semanas antes da morte de Michael Jackson, Murray havia enviado uma mensagem a todos os seus pacientes informando que ele interrompeu suas atividades algumas vezes), ela decidiu chamar esse dia para aprender mais.
- Às 9h23, ele recebeu um telefonema de uma mulher jovem, contactado por investigadores disseram que Murray era o pai de um de seus amigos, na Califórnia.
- Em seguida, ele teve uma conversa telefónica com um número correspondente à sua clínica em Houston (Texas).
- Às 10:22, recebeu uma chamada curta (2 minutos) com um médico sobre um paciente que o Dr. Murray tratou dois meses anteriores. O médico estava se preparando para fazer o paciente e queria saber os medicamentos foram prescritos a ele por Murray. Este último forneceu as informações solicitadas antes de desligar.
- Uma chamada foi passada por Murray ao seu assistente. Quando contatado por investigadores, disse que o médico não parecia desatento.
- Às 11:07, a segunda chamada foi breve história do número.
- Às 11:18, um telefonema foi longo passado (mais de meia hora.) Os investigadores descobriram que o número corresponde à empresa de Murray em Las Vegas.

Outras chamadas seguidas, mostrando que Conrad Murray entrou em contato com alguns de seus pacientes. Chamando Michael Amir teve lugar às 12:12. Em 1:08, Murray também contatou sua namorada, Nicole Alvarez, com quem teve um filho.

A audiência terminou com o testemunho. Note-se que, na ausência de transcrição exata das audiências, é concebível que alguns erros de transcrição contidas neste relatório a respeito do momento exato das chamadas.

Fonte: ElusiveShadow.com / Misc (TMZ, CNN, ABC, etc.)


fonte
http://www.elusiveshadow.com/201101062295/jour-03-audience-preliminaire-de-conrad-murray-concernant-la-mort-de-michael-jackson.php?sms_ss=facebook&at_xt=4d2620077157ef40%2C0

Nenhum comentário:

Postar um comentário